Avec Le Temps par Léo Ferre
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur quand ça bat plus c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
L'autre qu'on adorait qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'a une de ces gueules
A la Galerie j'farfouille dans les rayons d' la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhum' pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s' traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps ... on n'aime plus.
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur quand ça bat plus c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
L'autre qu'on adorait qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'a une de ces gueules
A la Galerie j'farfouille dans les rayons d' la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhum' pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s' traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps ... on n'aime plus.
Les Feuilles Mortes
Yves Montand
Yves Montand
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
{Refrain:}
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !
{Refrain}
La montagne
Jean Ferrat
Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux, ça n'était pas original
Quand ils s'essuyaient machinal
D'un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
refrain:
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver?
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les jours, les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes, elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
A ne plus savoir qu'en faire
S'il ne vous tournait pas la tête
refrain
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l'autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n'y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire
Que l'heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l'on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones
refrain
Chanson pour l'Auvergnat
Georges Brassens
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joi’.
Toi, l'Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'hôtesse qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S'amusaient à me voir jeûner…
Ce n'était rien qu'un peu de pain,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un grand festin.
Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l'Etranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris,
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil.
Toi l'Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
La ballade Nord Irlandaise
Renaud
J'ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n'en verra jamais
Là où les arbres n'ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu'à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j'ai navigué
J'ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l'amitié
Et la musique nous feront chanter
Tuez vos dieux à tout jamais
Sans aucune croix l'amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n'en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
Ne me quitte pas
Jacques Brel
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Ou il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-la
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas?
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
À te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
La bohème
Charles Aznavour
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu'on s'est connu
Moi qui criais famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux.
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelques bistrots
Contre un bon repas chaud
Nous prenaient une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poële
En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie.
Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps.
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout.
Sous le ciel de Paris
Yves Montand
Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Hum Hum
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le cœur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent des amoureux
Hum Hum
Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens quelques badauds
Puis les gens par milliers
Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
Hum Hum
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille cité
Près de Notre Dame
Parfois couve un drame
Oui mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons
Du ciel d'été
L'accordéon
D'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris
Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Hum Hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Hum Hum
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre Ile Saint Louis
Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Hum Hum
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Hum Hum
Il fait gronder sur nous
Son tonnerr' éclatant
Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel
Hum Hum
Pour se fair' pardonner
Il offre un arc en ciel
Non je ne regrette rien
Edith Piaf
Non! Rien de rien
Non! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal!
Non! Rien de rien
Non! Je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé!
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux!
Balayés les amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro
Non! Rien de rien
Non! Je ne regrette rien
Ni le bien, qu'on m'a fait
Ni le mal, tout ça m'est bien égal!
Non! Rien de rien
Non! Je ne regrette rien
Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi!
L'Hymne à l'amour
Edith Piaf
Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer
Et la terre peut bien s’écrouler
Peu m’importe si tu m’aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l’amour inond’ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m’importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m’aimes…
J’irais jusqu’au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais…
J’irais décrocher la lune
J’irais voler la fortune
Si tu me le demandais…
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais…
On peut bien rire de moi,
Je ferais n’importe quoi
Si tu me le demandais…
Si un jour la vie t’arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m’importe, si tu m’aimes
Car moi je mourrai aussi…
Nous aurons pour nous l’éternité
Dans le bleu de toute l’immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu’on s’aime ?...
… Dieu réunit ceux qui s’aiment !
Message personnel
Françoise Hardy
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
(chanté:)
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu...
L'Amitié
Françoise Hardy
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l’on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois
Aimer
Juliette-Cécilia Cara / Roméo-Damien Sargue
Roméo
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer, c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Juliette
Aimer, c’est voler le temps
Aimer, c’est rester vivant
Et brûler au coeur d’un volcan
Aimer, c’est c’qu’y a d’plus grand
Roméo & juliette
Aimer, c’est plus fort que tout
Donner, le meilleur de nous
Aimer, et sentir son coeur
Aimer, pour avoir moins peur
Roméo & juliette
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer, c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer, c’est voler le temps
Aimer, c’est rester vivant
Et brûler au coeur d’un volcan
Aimer, c’est c’qu’y a d’plus grand
Juliette
Aimer, c’est brûler ses nuits
Aimer, c’est payer le prix
Et donner un sens à sa vie
Aimer, c’est brûler ses nuits
Roméo
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer, c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer
L'envie d'aimer
Daniel Lévi, les Dix Commandements
C'est tellement simple
L'amour
Tellement possible
L'amour
A qui l'entend
Regarde autour
A qui le veut
vraiment
C'est tellement rien
D'y croire
Mais tellement tout
Pourtant
Qu'il vaut la peine
De le vouloir
De le chercher
Tout le temps
Ce sera nous, dès demain
Ce sera nous, le chemin
Pour que l'amour
Qu'on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer
C'est tellement court
Une vie
Tellement fragile
Aussi
Que de courir
Après le temps
Ne laisse plus rien
A vivre
Ce sera nous, dès demain
Ce sera nous, le chemin
Pour que l'amour
Qu'on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer
Ce sera nous, dès ce soir
A nous de le vouloir
Faire que l'amour
Qu'on aura partagé
Nous donne l'envie d'aimer
(x2)
C'est tellement fort
C'est tellement tout
L'amour
Puisqu'on attend
De vies en vie
Depuis la nuit
Des temps
Ce sera nous,
Ce sera nous,
Ce sera nous,
Pour que l'amour
Qu'on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer
Ce sera nous, dès ce soir
A nous de le vouloir
Faire que l'amour
Qu'on aura partagé
Nous donne l'envie d'aimer
La maladie d'amour
Michel Sardou
Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde.
Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie.
Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux, c'est quand on en guérit.
Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle surprend l'écolière sur le banc d'une classe
Par le charme innocent d'un professeur d'anglais.
Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus ce parfum qui volait.
Elle court, elle court,
La maladie d'amour,
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans.
Elle chante, elle chante,
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris.
Bravo, Monsieur le monde
Michel Fugain
Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Même quand les gens diront
Que vous ne tournez pas toujours très rond
Bravo, pour vos montagnes
C'est beau, c'est formidable
Compliment pour vos saisons
Qui nous donnent des idées de chansons
Bravo, la mer
On n'a jamais trouvé un vert plus bleu
Un bleu plus vert
Aucune symphonie
N'est riche d'autant d'harmonie
Qu'un merveilleux tonnerre
Qui fait l'amour avec la pluie
Bravo, le vent
Qui fait danser les blés
Qui fait trembler les océans
Bravo pour le soleil
Et la colère du volcan
Bravo pour l'arc-en-ciel
Qui met de la joie dans le coeur d'un enfant
Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Nous vous demandons pardon
Pour tous ceux qui vous abîmerons
Bravo, Monsieur le monde
Bravo, pour la colombe
Si vous lui laissez la vie
Nous vous dirons simplement merci
Je N'aurai Pas Le Temps
Michel Fugain
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, c'est bien trop court
Mon Vieux
Daniel Guichard
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus le paradis
Eh oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
Le même autobus de banlieue
Mon vieux.
Le soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Je sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le regarder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait peut-être rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger toutes ces choses-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aimerais bien qu'il soit près de moi"
PAPA
Faut Pas Pleurer Comme Ca
Daniel Guichard
Faut pas pleurer comme ça
Demain ou dans un mois
Tu n'y penseras plus
Faut pas pleurer comme ça
Aujourd'hui c'est pour toi
Que nous sommes venus
Ne dis rien si tu veux
Mais sèche un peu tes yeux
Et ne crois pas surtout
Que nous autres on s'en fout
Tu sais pleurer ça sert à rien
Laisse un peu dormir ta peine
Dans un coin
Faut pas pleurer comme ça
Pleurer pour qui pour quoi
Pour quelques souvenirs
Pour quelques mots d'amour
Jetés dans une cour
Et qui s'en vont mourir
Ne dis rien si tu veux
Mais sèche un peu tes yeux
Et ne crois pas surtout
Que tes larmes on s'en fout
Tu sais pleurer ça sert à rien
Laisse un peu, laisse un peu
Dormir ta peine dans un coin
Faut pas pleurer comme ça
Demain ça sera toi
Qui sauras nous parler
Quand tu viendras nous voir
Tu pourras nous faire croire
Que tout peut s'oublier
Mais pour l'instant tais-toi
Pour parler on est là
Et ne crois pas surtout
Que nous autres on s'en fout
Tu sais pleurer ça sert à rien
Laisse un peu dormir ta peine
Dans un coin.
La Tendresse
Daniel Guichard
La tendresse,
C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse,
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C'est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse,
C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie
Qu'un jour ou l'autre l'amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
Allez viens.
Il y a tellement de belles chansons françaises
Merci à tous ces artistes, chanteurs, auteurs, paroliers, musiciens
pour ces oeuvres qui resteront à jamais dans l'esprit et le coeur
de ceux qui les auront écoutées
Les paroles trouvées sur le site
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