19 oct. 2013

L'Abeille, la Guêpe, la Coccinelle





L'Abeille 

Peu d'animaux ont un rôle aussi important en symbolique que l'abeille. 
Les Egyptiens pratiquaient l'apiculture dès 2600 avant Jésus-Christ. L'abeille est d'ailleurs présente dans les hiéroglyphes. 
Elle est un symbole d'immortalité
 et de résurrection. 

Dans la Bible, Dieu annonce à Moïse la terre promise de Canaan qui est un bon et vaste pays ruisselant de lait et de miel.
 Le lait comme le miel sont deux aliments qui n'ont pas besoin d'être préparés, 
sans aucun besoin de rite de purification. 

L'abeille est considérée comme le plus ancien emblème des souverains de France. Des abeilles d'or ont été découvertes en 1653 à Tournai dans le tombeau de Childéric 1er fondateur en 457 de la dynastie mérovingienne. 
Le collier de la Légion d'Honneur pour récompenser les services civils et militaires est bordé de chaque côté par une chaînette alternant étoiles et abeilles. 

Le manteau de l'empereur Napoléon 1er était parsemé d'abeilles. En effet Napoléon recherchait un symbole autre que la fleur de lys. 
Il a été séduit par les abeilles et leur ensemble d'organisation , leur obéissance à leur reine
 et par leur ardeur au travail. 

La mythologie grecque fait de l'abeille la nourrice de Zeus enfant. Elle peut être aussi le symbole de l'âme des hommes et plus exactement la survie de l'âme après la mort. 

Virgile considère que l'abeille renferme une parcelle de la divine intelligence. 
Victor Hugo quant à lui dans quatre vingt treize, écrivait :

 Rien ne ressemble à une âme comme une abeille
 Elle va de fleur en fleur comme une âme 
d'étoile en étoile
 Et elle rapporte le miel comme l'âme rapporte la lumière. 

http://www.ledifice.net/7461-1.html








La guêpe

D'une manière générale, la guêpe symbolise l'initié 
supérieur, l'être qui a des pouvoirs de sublimation, 
de transfiguration, de mutation du profane en 
sacré. 

La guêpe est aussi la maîtresse du feu, elle le reçut 
des dieux à l'origine pour le transmettre aux 
hommes

http://www.scenariotheque.org/Fichiers/aides/pdf/3222_Symbolique_des_animaux.pd








Légende de la coccinelle, bête à bon Dieu 

Au temps jadis, au Moyen Age, sans doute, un homme fût accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.
 Ses juges ne l’en condamnèrent pas moins à être décapité.


Au moment où le malheureux allait poser la tête sur le billot, il aperçu une coccinelle et,
 craignant de l’écraser, il la saisit délicatement pour l’éloigner de l’instrument de supplice.

 Les juges qui étaient présents virent ce geste.
 Ils se regardèrent avec étonnement et, d’un commun accord, décidèrent qu’un homme qui faisait preuve d’un cœur aussi sensible ne pouvait être un criminel.


L’innocent fût gracié séance tenante, et les spectateurs convaincus que le Très-Haut avait envoyé la bestiole pour sauver le condamné, donnèrent spontanément à l’insecte sauveur le nom de Bête à Bon Dieu.





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